Jan Kounen's Interests in Cameron's Avatar

leading from
Jan Kounen and the Alien

  still collating
from Jim Cameron's Avatar
Jan became anxious to see the Avatar movie. He was able to identify with the transformation that the hero of the movie went through, and how this world of Pandora was similar to is experiences with his trips out to the Amazon to do the Ayahuasca ceremony and the archetypal visions offered by the plants


from Jim Cameron's Avatar

Source Quotes
  1. Jan Kounen: Un sujet qui m'est cher
    C'est un film que j'attendais depuis plusieurs années. Un grand projet de science-fiction. Je m'y suis plus intéressé il y a environ un an en récupérant le traitement qu'un nerd avait déniché sur internet. Les sujets évoqués par James Cameron, le rapport avec les indigènes, la jungle, la connexion avec les plantes, ont attisé évidemment ma curiosité très vite et je me suis plongé dans ce premier traitement du film. J'ai été aspiré par le projet de James Cameron, ravi que ce film, qui allait probablement permettre une réelle avancée technologique, soit un film traitant d'un sujet qui m'est cher, celui des peuples indigènes. Un film sur la relation symbiotique  homme-nature, sur le rapport intime que nous avons perdu.

    Translation: A subject that is dear to me. It's a film that I expected for several years. A major project of science fiction. I got more interested there about a year by getting the treatment that a nerd had found on the internet. The topics discussed by James Cameron, the relationship with the natives, the jungle, the connection with plants, obviously stirred my curiosity very quickly and I immersed myself in this first treatment of the film. I was drawn in by the project of James Cameron delighted that this film, which was likely to allow a real technological breakthrough, a film about a subject that is dear to me, that of indigenous peoples. A film about the symbiotic relationship between man and nature, on the intimate relationship that we have lost.
    De grandes attentes.

    Il y a certaines scènes du traitement que Cameron a supprimées (espérons qu'elle soient dans la version intégrale !), Notamment une scène où Jack se connectait à la nature et entrait dans un monde visionnaire ou les plantes lui donnait à voir des images de futurs possibles. L'un de mes projets à l'époque et toujours d'actualité était un dessin animé ayant un angle visionnaire similaire.
    A l'époque, Mac Guff, la société responsable des effets visuels de Blueberry avait été contactée par John Landau le producteur de Cameron pour les séquences visionnaires d'Avatar. James Cameron avait  apprécié les visions de Blueberry. Il y a eu une rencontre a Los Angeles. Finalement le projet n'a pas abouti. Mais cet épisode démontrait le désir de James Cameron d'aller témoigner encore plus concrètement de l'interface homme-nature presente chez les peuples chamaniques. J'étais donc impatient de découvrir le film, et cela au-delà de la simple problématique du cinéma : Allait-il faire le premier block-buster militant pour les connaissances des peuples indigènes ?


    Après visionnage la réponse est clairement...oui, Avatar propose une expérience d'un type nouveau, il va dans le monde des émotions, nous faire vibrer dans les profondeurs. Dans le territoires des origines perdues.  La haute technologie, la révolution d'un cinéma du futur est utilisée ici pour la première fois avec l'intention de nous rappeller l'ancestral en nous. Les racines. 
    La boucle est bouclée. L'intention est lumineuse...et quasi subversive.


    Translation: Great expectations. There are some scenes of the treatment that Cameron deleted (hopefully it will be in the full version!), One particular scene where Jack was connecting to nature and entered a visionary world or plants gave him to see images possible futures. One of my projects at the time and still relevant was a cartoon with a similar vision angle.
    At the time, Mac Guff, the company responsible for visual effects Blueberry had been contacted by producer John Landau for Cameron's visionary sequences of Avatar. James Cameron had enjoyed the visions of Blueberry. There was a meeting in Los Angeles. Finally, the project failed. But this episode showed James Cameron's desire to go even more concrete evidence of human-nature interface present among the people so shamanical. I was eager to see the film, and that beyond the simple issue of cinema : Would he make the first block-buster activist knowledge of indigenous peoples?

    After viewing the answer is clearly yes ..., Avatar offers an experience of a new kind, it goes in the world of emotions, we vibrate in the depths. In the territories of the lost origins. The high-tech revolution of a future of cinema is used here for the first time with the intention to remind us the ancient in us. Roots. The belt is buckled. The intention is bright ... and almost subversive.

    Des résonnances personnelles
 
La description de James Cameron reste finalement incroyablement proche de la réalité du monde des pensées et des concepts de deux peuples : l'indigène, et l'homme amenant le « progrès ». Elle est, bien sur, simplifiée à l'extrême, mais nous permet de percevoir le gouffre qui sépare les deux mondes. Mon émotion, se trouve évidemment renforcée car je m'identifie facilement au héros. Je n'ai pas fait l'armée et je dispose de l'usage de mes deux jambes, mais j'ai vécu cette transformation, à savoir celle de découvrir, que l'indigène n'est pas ce que ma culture m'a enseigné, ce n'est pas un homme en retard sur l'histoire. 
J'ai découvert un peuple  dont la culture possède une science de la relation à la nature est qui est inconnue et incomprise chez nous. Il s'agit d'une réalité qui ne peut rencontrer la notre, car elle est trop loin de nos concepts, sauf pour les créatures occidentales qui font le voyage et qui vont se « connecter » aux plantes. La reconnexion de l'homme au réseau et à l'intelligence de la nature...tiens, j'ai l'impression de raconter le synopsis d'Avatar ?
 Voilà pourquoi je vibre différemment pour ce film, au delà de mon métier de cinéaste et  donc  forcément admirateur du travail d'orfèvre de toute l'équipe d'Avatar. 
C'est pour moi une leçon, Cameron a réussit là ou j'ai échoué avec Blueberry, c'est a dire pouvoir en parler à un plus grand nombre.
Les scènes montrant les tracteurs qui saccagent l'univers du peuple Na'vi, j'en ai également filmé et vu. Tout le monde connaît ces images, et vous les ressentez du point de vue des Na'vis, des indigènes.
 
Avatar sort dans les salles alors que la conférence de Copenhague se révèle être un échec. C'est une belle synchronicité qui décrit le présent, nous sommes tous dans le vaisseau bombardant l'arbre de la connaissance. J'espère que le film permettra à certains spectateurs de se poser certaines questions, ou réveillera quelques ardeurs militantes, ou simplement quelques consciences « sauvages » en réaction à nos consciences « barbares » . On peut rêver ? 
Je ne sais pas si La forêt d'emeraude de John Bormann a changé grand chose, mais ce film a fait partie des moteurs initialisant mon désir de rencontrer le monde indigène. Little Big Man, vu adolescent, a été une gifle, un appel à reconsidérer l'histoire. La brèche était ouverte. N'oublions pas que le cinéma est  souvent un outil de propagande a peine déguisé. 
Pandora vient du grec panta dôra : celle qui a tous les dons. Une femme envoyée par Zeus. Pandore est venue du monde des dieux avec une jarre, la jarre ouverte, les maux se répandent sur l'humanité, excepté l'espérance, qui reste enfermée dans la jarre de... Pandora.
    Jan Kounen

    Translation: Personal resonances :
 
The description of James Cameron finally remains incredibly close to the real world of thoughts and concepts of two peoples: the native, and the man leading the "progress". It is, of course, oversimplified, but allows us to perceive the gulf between the two worlds. My emotion is obviously reinforced because I easily identify with the hero. I did not do the army and I have the use of my legs, but I have lived this transformation, namely to discover that the native is not me that my culture taught, it is not a late man on history. 
I discovered a people whose culture has a science of the relationship to nature is is unknown and misunderstood here. This is a reality that can not meet ours, because it is too far from our concepts, except for Western creatures that make the trip and that will "connect" to plants. The human connection to the network and to the intelligence of nature ... well, I feel to tell the synopsis of Avatar? 
That's why I vibrate differently for this film, beyond my filmmaking and therefore inevitably admirer of the work of craftsmanship of the entire team of Avatar. 
It gives me a lesson, Cameron succeeds where I've failed with Blueberry, that is to say able to tell more. 
The scenes showing the tractors ransack the universe Na'vi people, I also filmed and seen. Everyone knows these images, and you feel the point of view of the Na'vi, indigenous. 

Avatar comes out in theaters while the Copenhagen conference is proving to be a failure. It is a beautiful synchronicity that describes this, we are all in the ship bombarding the tree of knowledge. I hope the film will allow some fans to ask some questions, or awaken some militant ardor, or just a few consciences "wild" in response to our 'barbarians' consciences. One can dream? 
I do not know if the emerald forest of John Bormann changed much, but this film is part of engines booting my desire to meet the indigenous world. Little Big Man, saw teenager, was a slap, a call for reconsider history. The breach was open. Let us not forget that cinema is often a propaganda tool has barely disguised. 
Pandora comes from the Greek panta Dora: one that all donations. A woman sent by Zeus. Pandora came from the world of the gods with a jar, the jar open, spread evil on humanity, except the hope that remains trapped in the jar ... Pandora. ( Avatar Par Jan Kounen at TF1 news, 30 décembre 2009 ) 
  2. Jan Kounen: Go and see Avatar again in 3-D. Millions of us saw Avatar and, in journeying on Pandora, we discovered a world that is not so distant from the aboriginal’s world: interconnections among plants, animals, the tree of souls, and so forth.
    We rode the dragon, which is close to the archetypal visions offered by the plants. With no difficulty, we also entered into fully experiencing the emotions of the movie character who was asleep in his pod while his adventure was being lived by his avatar. This is just like the experience in a ceremony, where you are seated in the maloca but your mind can be on a distant voyage. What’s more, with Avatar you’re experiencing this adventure in 3-D, projected with depth, within a sensory immersion that is continually all around you in a way that’s similar to the visions in a ceremony!
    Remember what you felt, immersed in the film. It’s the best example you can experience because you become the character and also the screen! So good, okay, I’ll stop now. Right. Nobody wants to be pursued by the big black doggie with six feet. You can cross his cousin with ayahuasca. There you go; suddenly it’s not as attractive.
    I shouldn’t have said that, because now you’re going to have big expectations. You should know that you might very well not have visions—the medicina may work only in the form of sensations and emotions. You will be disappointed for sure, but that’s the way it is. Visions will always come in the end, but it may take quite awhile. And besides, they are not necessary for the patient. (http://disinfo.com/2015/01/preparing-ayahuasca/)
  3. Jan Kounen: Merci James cameron... Surtout pour l'émotion "indigène" tellement juste.... Afficher davantage
    Mes yeux brillent encore de cette première vision. Ce sera sans doute le film que j'irai voir le plus au cinéma. Prochaine étape Avatar en imax 3D. (à tous indispensable)
    Maestro Cameron les esprits de la nature t'ont parlé, toi seul pouvait le faire, une belle leçon pour moi: « comment en parler a un large public » (ce que je n'ai jamais réussi)
    Ce film est un acte psychomagique!
    Merci pour les peuples indigènes...car en fait Pandora n'est pas très loin, c'est une région de notre planète. La liane enroulée des Na'vis (quelle surprise dans le film!) est la porte pour entrer en relation avec la nature. Notre longue queue appendice à nous, est cachée dans notre cerveau. Tout est posé discrètement. Les émotions peuvent surgir. Les plus terribles comme les tracteurs qui ravagent la forêt que j'ai vus aux abords des communautés. Les plus belles comme cet hymne à la relation homme nature. Toutes les pensées de deux mondes se rencontrant sont dans ce film, projetées à l'état brut.
    Avatar c'est « l'arrivée du train en gare de... Yarinacocha ».
    Translate: Thank you James Cameron ... Especially for the "native" feeling so right .... View More My eyes still shine in this first vision. This is probably the film I'll see to the cinema. Next step Avatar in IMAX 3D. (All essential) Maestro Cameron the nature spirits have told you, you alone could do it, a good lesson for me, "how to talk to a large audience" (which I never got) This film is a psychomagique act! Thank you for indigenous peoples ... because in fact Pandora is not very far, it is a region of our planet. The coiled vine Na'vi (what a surprise in the movie!) Is the door to get in touch with nature. Our long tail appendage to us, is hidden in our brains. Everything is placed discreetly. Emotions may arise. The most terrible like tractors that ravage the forest I saw the outskirts of communities. The most beautiful as this hymn to the relationship nature of man. All thoughts of two worlds are meeting in this film, projected in the rough. Avatar is "the arrival of the train station ... Yarinacocha." Jan Kounen. (http://www.ecranlarge.com/)

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